Lons-le-Saunier: Très belle et originale exposition «  Le silence des oiseaux » d’ Alain Bouvier à la salle de l’Atelier de l’Exil du 4 au 18 juin

Une très belle exposition de l’artiste peintre plasticien Alain Bouvier domicilié à Mantry ous attend à l’Atelier de l’Exil de Lons-le-Saunier jusqu’au 18 juin 2022,

La dernière exposition d’Alain Bouvier à l’Atelier de l’Exil remonte à 1997 avec sa série intitulee « la Confondante réalité ».

Le public attendait sa venue avec grande impatience et c’est un flot interrompu de visiteurs qui se presse pour admirer les douze nouvelles toiles de dimension qui se font face dans une belle symétrie trois par trois sur des murs recouverts de tissus noir. Les visiteurs sont également invités à pénétrer dans l’univers musical de Victor Beuret qui établit une « correspondance » au sens baudelairien du terme, avec les peinture d’encre d’Alain Bouvier. Au centre sont accrochés sur un pilier rappelant un totem, des textes poétiques de Françoise Delorme , participent également à cette correspondance artistique, et continuent le dialogue demarré avec Alain Bouvier, il y a une vingtaine d’années déjà. Il s’agit d’établir un lien, une sensibilité via l’oeil du peintre, l’ouïe du musicien et l’esprit du poète.

« Je travaille toujours à l’encre de Chine; j’ai débuté avec ce médium de création en 1998. Mais j’ai cette fois, j’ai mis un peu de couleurs et j’ai utilisé un pinceau d’une manière orientale. »

Le public ressort de l’exposition sous le charme et entame même des discussions sur son ressenti au sortir de l’Atelier de l’Exil. C’est le cas de la Lédonienne Martine qui confie à Paul, visiteur venu de Montmorot: «  ce que j’aime à part la belle maîtrise artistique d’Alain Bouvier, c’est son amour de la nature. Ça me fascine ses fragments de paysages, , de branchages et de feuillages. » Et Paul de préciser: « j’ai été très surpris de voir deux oiseaux morts, chacun sur une grande toile. L’artiste m’a expliqué qu’il s’agissait d’un merle trouvé à la porte de son atelier et d’ une pie qu’une voiture avait heurtée. Il m’a dit qu’il était dans la transposition de ce qu’on voit dans la nature. »

« Le silence des oiseaux » : le titre de l’exposition trouve son origine dans la période du confinement sanitaire du printemps 2020 durant laquelle l’artiste a été surpris par le chant des oiseaux, et cela au moment même où leur population connaît un déclin des plus marqué. Belle leçon de vie animale et belle réflexion philosophique également sur notre hermétisme à la beauté du chant de l’oiseau et à la nature en général. Le confinement, malgré les graves problèmes qu’il aura engendrés, aura, somme toute, permis de dissoudre notre indifférence et de nous faire prendre conscience de la beauté de la planète et de notre lien avec cette nature que nous ignorons ou maltraitons si souvent.















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