Lons-le-Saunier: Quand la passion pour le bénévolat n’attend pas le nombre des années !

: Louis est apprécié par son équipe pour son efficacité, sa gentillesse et son sens de l’humour.

Domicilié à Geruge, Louis Bey-Combaut a seulement 13 ans mais une maturité et un sens de l’humour étonnants. Il était le plus jeune bénévole pour cette 8ème édition du festival « Les Rendez-vous de l’aventure » créé par Virgile Charlot, et qui a duré du 16 au 19 mars.

1) Comment est né et s’est développé ton désir de faire du bénévolat pour ce festival ?

Lors de la 4ème édition, j’ai vu tous les films; j’ai tellement adoré que l’année suivante, je suis devenu bénévole mais comme c’était l’année Covid, le festival n’a duré que 2 jours et l’année d’après, c’était pire: il a eu lieu en ligne ! Pour la 7ème édition, voilà que je me casse la clavicule à une heure du démarrage; j’ai quand même participé durant les 4 jours mais dans la douleur. Cette année j’étais en forme. Ce qui m’a toujours attiré dans ce festival, c’est la convivialité et la bonne humeur constante qui règnent au sein de l’équipe. On travaille dur mais on plaisante et on est unis. J’aime vraiment aussi le contact avec notre public qui est très sympa; et j’adore les films d’aventure depuis tout petit. J’ai même fait un grand voyage en vélo de 250 kms aux Pays-Bas avec ma famille. J’ai aussi mon propre projet: partir à l’aventure en vélo avec ma petite batterie, un sac à dos et un réchaud et donner des concerts en chemin.

2) En quoi a consisté ton travail ?

Ma mission, c’était la gestion du flux des arrivants. J’ai toujours fait ça à part un peu d’accueil et la cuisine. Je vérifie donc les tickets, je donne les bulletins de vote pour le « prix du public »; j'interviens parfois pour le placement des personnes dans la salle et je fais passer le micro durant les débats. On a aussi un briefing et un débriefing avec Tristan Soumbou-Ousmaiela, mon responsable, pour chaque séance. En fait, on n’arrête pas; on court partout. C’est super mais très fatiguant et il faut une bonne résistance physique et nerveuse. Je commence à 8h et finis à 23 h. On a souvent 300 personnes dans une seule salle et on enchaîne toute la journée. Le week-end, surtout le samedi, est très intense.


3) Qu’est-ce qui t’a plu dans cette 8ème édition ?

Cette fois, pas de Covid, et j’avais mes deux bras et mes 2 jambes. J’étais aussi plus expérimenté; maintenant je connais les rouages alors je suis moins stressé; j’apprécie encore davantage. Je trouve aussi que la sélection de films était juste incroyable cette année.


4) Tu es encore bénévole l’an prochain ?

Bien-sûr et toujours, j’espère, avec ma mission « flux des arrivants ». Mon but c’est de faire au moins 10 éditions d’affilée donc de la 5ème à la 15ème. Je sais que la convivialité demeurera au sein de cette merveilleuse équipe dans laquelle je me suis bien intégré et qui est devenue une vraie famille.

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