Lons-le-Saunier: » Dix « bébés bénévoles » de l’association Bien vieillir Jalmalv ont pris leur envol 

Samedi 19 novembre, de 8h30 à 12h, les 30 bénévoles de l’association « Bien vieillir Jalmalv »ont vécu un moment intense, riche en émotions, convivialité et partage au Domaine de Montciel. 

En effet, 10 d’entre eux, affectueusement appelés « les bébés bénévoles » ont pris leur envol après une formation initiale mensuelle, débutée en avril dernier, obligatoire et nécessaire pour devenir membre à part entière de cette association créée en 1993 par le docteur Jean Daniel Berthou, alors chef du service de cardiologie de l’hôpital de Lons-le-Saunier et par Hélène et Yves Amizet.

« Bien vieillir » avait vocation à s’intéresser aux problèmes posés par le vieillissement. Bruno Salvi, trésorier de l’association, précise: « En 1997 l’association a rejoint la fédération nationale Jalmalv dont elle avait toujours été proche par son éthique et ses missions consistant  à  accompagner les personnes atteintes de maladies graves, les personnes âgées fragilisées ou en fin de vie et leurs proches. »

Suite à cette journée d’envol, les nouveaux bénévoles.pourront donc mettre en pratique sous couvert de l’association,  la formation rigoureuse dispensée par Pascale et par Laurence Nicollet, psychologue clinicienne de Lyon qui accompagne Jalmav Jura depuis 1995.

Elle précise:« Nous donnons un cadre, des outils. Nous sommes non soignants , apolitiques et areligieux. Tous les candidats n’obtiennent pas leur validation. Accompagner, c’est donner le bras, aider la personne à cheminer à son rythme; c’est toujours l’accompagné qui a le pouvoir de décision. On est dans l’humain, dans la relation vraie; la personne vit jusqu’à son tout dernier souffle. »

Pas toujours facile à gérer mais les bénévoles peuvent compter les uns sur les autres. D’ailleurs Laurence Nicollet anime des groupes de parole mensuels que rejoindra désormais la nouvelle promotion pour un partage d’expériences sur le terrain et de précieux conseils.

« Le but de Jalmalv est aussi de contribuer à lever le tabou du vieillissement et de la mort  qui prévaut dans notre société », explique la psychologue. D’ailleurs la grande majorité des bénévoles ont un sens de l’humour inégalé, et la joie régna durant toute la journée d’envol.

Tous expliquent qu’il y a une symbiose entre eux et la personne accompagnée, qui génère un enrichissement humain mutuel. « Ce désir d’accompagnement est souvent lié à l’expérience personnelle du bénévole », précise Laurence Nicollet.

Certains ont perdu un proche dans des circonstances douloureuses. Ils auraient voulu faire plus, savoir comment s’y prendre. Ils ont souvent senti la solitude et le désarroi des patients.

D’autres ont voulu combler un vide et se sont engagés pour donner du sens à leur vie en aidant.

Et nul doute, qu’en s’accrochant durant les moments difficiles, ils verront leurs efforts récompensés comme Annick qui accompagnait une dame très bourrue. Juste avant de décéder, elle lui confia timidement: « Madame, vous saurez que je vous ai aimée… » 

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