Villeneuve-sous-Pymont: le foyer rural reprend progressivement ses activités
Villeneuve-sous-Pymont : Le foyer rural reprend progressivement ses activités
Le foyer rural de Villeneuve-sous-Pymont, créé en 1978 par le maire actuel Claude Bourdy et présidée par Sylvie Costentin depuis 18 ans, met fin à son inactivité débutée en mars 2020 dû à la crise sanitaire. C’est avec enthousiasme mêlée d’un peu d’appréhension que Sylvie Costentin, Noëlle Serrand, vice-présidente, Paulette Schiavoni, trésorière, Léandre Piedimonte, trésorier adjoint, Nicole Mastalli, secrétaire et les adhérents, principalement des retraitées, abordent la reprise tant attendue.
Sylvie Costentin explique: « nous avons vécu la crise comme toutes les associations; cela n’a pas été simple et vous imaginez la tristesse pour nos 120 adhérents qui avaient ce rendez-vous hebdomadaire et pour qui, du jour au lendemain, tout s’est éteint. »
Bien que la crise ait un peu cassé l’élan des bénévoles et sapé la motivation générale, la reprise s’est effectuée tout d’abord avec des activités manuelles le 4 octobre dernier, et par des jeux de société. La gymnastique volontaire a également repris le 11 octobre. Les activités se remettent donc en place progressivement et tout en douceur. La très populaire danse country ne reprendra qu’en janvier 2022 et un cours de yoga devrait voir le jour dès qu’un ou une bénévole aura été trouvé(e) pour assurer la bonne conduite de cette activité qui devrait à priori attirer de nouveau beaucoup de personnes.
Sylvie Costentin souligne: « il est certain que nous ne retrouverons pas tous nos adhérents par peur du contact avec les autres et de l'incertitude liée à l’évolution de la Covid. »
La présidente demeure néanmoins optimiste et a d’ailleurs précisé lors de la dernière AG du 4 octobre dernier, que l’association ferait le maximum pour retrouver la sérénité pré-Covid au sein du foyer. Pour elle, la vie associative est essentielle à la vie d’un village et constitue un véritable moteur qui permet de tisser des liens sociaux et humains.
Sylvie Costentin conclut: « nous restons donc confiants et nous continuerons à nous appuyer sur les structures existantes; c’est toute une ambiance, une convivialité et de la bonne humeur. Néanmoins, il est certain que les associations auront bien besoin de soutien afin de pérenniser ces structures, après une si longue période à l’arrêt, et il va falloir remotiver nos troupes et admettre que le bénévolat n’est pas souvent reconnu à sa juste valeur. »
Voici mon article publié dans Voix du Jura du jeudi 11 novembre: